Les transports de demain

Comment devrions-nous nous déplacer demain pour respecter la planète ? Quelles nouvelles idées de transport en commun, de partage des moyens de transport ? Comment limiter nos déplacements ?

Quid du transport urbain par cable ?

Des habitants de environs des Usses ont soutenu, sans succès jusqu’ici, l’idée d’un télécabine entre la gare d’Annecy et la Balme de Sillingy. Mais peut-être qu’un maire écolo à Annecy fera changer les choses…
Le gros du budget transports du conseil départemental est orienté vers la voiture : 4 voies, nouveaux ponts, rond-points…
Le transport urbain par câble a pourtant de nombreux avantages : silence, rapport poids transporté / poids de la cabine excellent, pas de moteur ni de carburant à transporter, consommation énergétique bien plus faible que tous les autres modes de transport et totalement écologique si son électricité est verte, sécurité des passagers isolés et résistance à la COVID, très faible empreinte au sol, peu de personnel pour le fonctionnement et l’entretien, construction rapide (moins d’un an) avec des délais et des coûts prévisibles, flexibilité et haute fréquence du service, atout touristique …
Sur le plan esthétique, une autoroute ou une voie de tram est-elle plus belle qu’un pylone de télécabine plaqué bois ? Question de point de vue !
Pour l’utilité, les bouchons du matin et du soir sur les voies d’accès à Annecy plaident pour de nouveaux types de transports en commun, autant écologiques que possible.

Entre le transport individuel (à pied, en vélo ou trottinette, voiture) et le transport collectif imposant à un nombre important de personnes (25 à 1000) de faire le même trajet au même moment (bus, tram, métro, train, avion), ne peut-on envisager des organisations des moyens de transport intermédiaires, plus flexibles et moins contraignants pour leurs usagers ?
Le transport urbain par cable apporte une réponse dans certains cas par sa flexibilité.
Le co-voiturage est déjà un premier pas vers la mobilité partagée ; il peut fonctionner par le bouche à oreille, au niveau d’un réseau de connaissances ou par l’intermédiaire de plateformes informatiques largement dominées aujourd’hui par le privé, alors que ces plateformes pourraient relever du service public.
La mobilité partagée pourrait prendre d’autres formes : partage de véhicules publics ou privés au niveau d’un village, outils recensant les offres et les demandes de déplacements, micro transports en commun (5 à 10 personnes) pour des habitants qui voyagent au même moment vers des lieux proches…
Proposez de nouvelles idées … les municipalités s’intéressent à vos réponses !

Ne pourrait-on pas réduire les déplacements domicile-lieu de travail en échangeant les logements et/ou le travail grâce à une bourse des échanges. Beaucoup de Canadiens échangent souvent leurs logements au printemps ; mais il faudrait que les taxes correspondantes, dites frais de notaire, soient faibles ou nulles ?